L’engouement du français pour l’ensemble des para-sciences se reflète dans les offres diversifiées qui envahissent les médias (presse, radio, télévision.
L’horoscope s’il a toujours, une place de choix, n’est plus obligatoirement la référence et doit s’aligner avec les autres prédictions : astrologie chinoise, numérologie, caartomancie, radiesthésie...
Certes, les hommes ont toujours consulté les oracles et cherché leur destinée à travers les arts divinatoires.
Il est cependant évident que de plus en plus de personnes font appel aux para-sciences, même, si les voyances et les moyens utilisés pour consulter sont différents suivant les classes sociales,l’âge et le sexe.
On pourrait penser que ces voyances signifient le rejet des explications scientifiques.
Cependant, l’analyse des représentations sociales revèle une plus grande complexité de ces atitudes ; pour simplifier, on pourrait dire que beaucoup de gens pensent pltôt que la science intégrera un jour les phénomènes paranormaux dans le rationnel.
La meilleure preuve en est la légitimité accodée à l’astrologie par les employeurs (qui s’en servent pour l’embauche) ou encore, les rêves prémonitoires largement intégrés par la psychanalyse.
Mais ce qui frappe surtout les professionnels c’est que la demande grandissante de la connaissance de l’avenir provient avant tout d’un énorme mal- être, auquel ni le monde sccientifique dela santé ni le monde dit spirituel des religions, ne peuvent véritablement répondre.
Ces questions auxquelles nous devons répondre, nous montrent sans ambiguité, ce mal- être social et mal-être intérieur.
Devant le vide relationnel et les difficultés sociales, de plus en plus de personnes ne croient plus en leur capacité de construire leur vie, tant sur le plan affectif que professionnel.
Leur démarche est avant tout un besoin de se rassurer devant les situations quelquefois pénibles auxquelles ils sont confrontés, d’avoir la certitude d’un changement positif ou simplement de la réalisation avouée de leeurs espoirs.
Bien longtemps, la voyance n’a été utilisée que pour les grands événements de la vie.
De plus en plus le panel des questions s’élargit, alors que la référence au temps diminue : "si je cherche du travail, cela n’est pas dans deux ans que je dois le trouver, mais maintenant".
La réponse du voyant est donc toute empreinte de tact et de psychologie, suivant l’état mental du consultant.
Mais il conviendrait également de ne pas négliger la réceptabilité du voyant. En particulier les conditions dans lesquelles il travaille : en cabinet, par téléphone, sur serveur en direct, internet...
Certaines formes de voyance sont-elles plus propices pour les différents genres de questions ?
La question fondamentale reste posée : quel est le rôle exact du voyant ?
Doit-il évoluer à travers la demande sans cesse grandissante que favorise le particularisme de notre société actuellement en France et de part le monde ?
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