Fabre d’Olivet qui citait Tirésias, un célèbre voyant de la Grèce ancienne commente ainsi les mots fameux du grand hiérophante de la Grèce :
« "Ce que je vois arrivera, ou n’arrivera pas," c’est-à -dire l’événement que je vois est dans la nécessité du destin, et il arrivera ; à moins que la puissance de la volonté ne le change : auquel cas, il n’arrivera pas. »
Pratiquement, il s’avère qu’il ya plusieurs niveaux d’erreurs.
Soit dans le temps : On voit des événements proches qui arrivent plus tard ou vice-versa : On voit une réussite à un examen et c’est l’échec qui arrive mais quelque temps plus tard, la réussite est là dans les circonstances décrites ou l’on ressent une rencontre pour l’année suivante, et celle-ci a lieu le lendemain.
Soit dans les faits eux-mêmes : On confond une personne avec les traits d’une autre qui aura le même profil que celui capté ou on voit une vente immobilière et c’est la maison qui est vendue pas le magasin auqel pensait le consultant.
Quelquefois, en revanche, rien n’arrive comme si le jeu était hors temps. On a beau retirer les cartes, ce sont quasiment les mêmes, qui donnent toujours la même prédiction. Je pense alors que c’est le consultant qui "bloque" parce qu’il n’adopte pas avec son libre-arbitre la juste attitude.
De rares fois, on se trompe carrément : C’est souvent le fait que la personne nous est connue ou sympathique et que l’on a verbalisé ses désirs ou ses craintes plus ou moins conscientes. Pas assez de décélage ou de neutralité.
En conclusion, je dirais qu’il est rarissime que les voyants soient toujours "bons" dans le temps et dans les faits. C’est soit l’un soit l’autre mais rarement les deux, ça se saurait et la Terre entière les consulterait...
C’est que notre niveau de conscience n’est en aucun cas celui d’un Sage ou d’un prophète qui peut voir tout l’avenir d’une personne avec précision.
En imageant, si l’avenir de quelqu’un ressemble à un gigantesque et complexe puzzle faits de milliers de pièces différentes, le voyants ne voit quelques pièces éparses du puzzle, pas la totalité.
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